L’antichambre

A la croix tête en bas

Dévisser

D’un bras

D’une main a plat

Comment supporter un tel poids

Se sentir écraser par son propre sang

Face contre poussière

Le poids de soi est lourd

Que n’ai je su jouer des poings

Pour battre ma mémoire

A la croix tête en bas

Derrière ce temps

Jour comme nuit

Et l’autre qui file

Dans l’entre deux qui gronde

Puissent les étoiles se déraciner

Et tomber en cendres

Brûlantes

Faire nuit

Qu’elle ne cesse

Que n’ai je appris à creuser

Pour enterrer mes yeux, ma bouche

L’essentiel à la surface

Un corps léger

Qui se penche avec le vent pour ne pas tomber

Est ce que la mort nous pardonne

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Sis

Les étincelles de la pensée
Se posent en lumière soudaine
Sur les formes astrales

Les mots tombent
Au fil des temps

Des vers mourant
De ne pas être
De ne pas avoir

Une vérité
Que l'on fait entrer dans l'oubli

Les comptes détaillés
De mes sœurs

Considérant l'exploitation
Pièce par pièce
Du genre nouveau

Elles me deviennent vérité
Lors de leur entrée dans l'oubli

Les envolées

Un jour Mères
Dans des bains de jeunesse
Vous verrez naître des filles de personne
Elles allumeront telles des lucioles
Des cercles lumineux
Et déposeront les graines
De mauvaises herbes
Qui demain éveilleront
Dans la blancheur du soleil
Les âmes envolées