J’ai abandonné
Le chemin sur ma gauche
Trop encombré
Le chemin sur ma droite
Trop incertain
Le chemin présent
Passe par le corps
Bravant l’espace
Il s’accorde à l’œil nu
Aux curieuses matières
Je marche
Les yeux fermés
Mollement envahie
Par les ardeurs piétinées
Le ciel dans les bras
Ne soulage pas de la désolation
Phénomènes habituels
De calques de claques
Qui pour un instant
Supportent le fardeau
En ce temps restreint
droite et gauche ne sont jamais autant confondues
la marche sur place s’enfonce
des aisselles aux bas seins
un féminisme n’abandonne pas
il se coupe du monde…
N-L
J’aimeAimé par 1 personne
Les chemins de traverse nous livrent l’ombre du sous-bois ou la révélation d’une clairière ou le roucoulement d’une source, diversion des routes de bitume brûlant trop longtemps empruntées.
J’aimeAimé par 5 personnes
Merci Denis.
Il est bon parfois de se perdre dans les sous-bois. Souvent c’est là que se trouve la véritable voix de l’esprit. Hors de tous.
J’aimeAimé par 6 personnes
Je m’appelle aussi Denis Morin, je vais changer de prénom : je vais prendre le second prénom de mon grand-père paternel. Vos poèmes sont apocalyptiques que votre peinture sublime.
J’aimeAimé par 1 personne
Oui vous êtes deux, mais ce n’est pas grave! Merci d’apprécier mon travail. Très bonne journée.
J’aimeJ’aime
À vous de même.
D.
J’aimeJ’aime
Dans ma commune, près de Montréal, nous sommes six à porter la même identité ou presque. Quand je fréquentais l’université, une année nous étions douze.
J’aimeAimé par 1 personne
Très fréquent aussi en France…êtes vous tous cousins?? Amitiés.
J’aimeJ’aime
Pour le Québec, il y eut sous le Régime français une quinzaine de Morin, venus de Bretagne et du Poitou-Charente. Après, sous le Régime anglais, il y aura des Moran (Écossais d’origine) dont le patronyme sera francisé.
Pour la France, les Morin, les Maurin, les Maurain, il y en a beaucoup vers la Bretagne et la côte Atlantique.
Il y a aussi des Morin en Province, tout comme il y a des Morin et des Morini dans le nord de l’Italie.
J’aimeJ’aime
Me gusta mucho. Felicitaciones
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci beaucoup. Très bonne journée.
J’aimeJ’aime
Mais néanmoins, avec le ciel dans les bras (superbe image) rien n’est perdu, car un oiseau passera et son chant nous rappellera que d’autres chemin sont praticables…
J’aimeAimé par 1 personne
Les yeux fascinés,
je marche d’un pas prudent
sous le chemin des étoiles.
Il y a plusieurs façons
de le suivre,
car aucune carte précise
ne m’aide à le déchiffrer.
J’emporte quelques nuages
sur lesquels je m’appuie,
repousse des pans de montagne
pour m’assurer une vue
dégagée sur la lune.
L’espace est trop incertain,
et réserve des surprises
à mesure que mon corps
se déplace.
Je ne sais pas exactement
où le chemin me mène.
– Les mages qui m’ont précédé,
se sont arrêtés à Bethléem.
Mais il y a bien longtemps
( et peut-on leur faire confiance
aveuglément ? ) –
Suivre sa bonne étoile
n’aboutit pas forcément
où l’on pensait aller,
car les cartes du ciel
sont trop embrouillées :
j’ai dû éviter les voies
les plus encombrées,
les chemins de croix
ensanglantés ,
pour laisser ma pensée
naviguer à sa guise
Mais je ne suis pas prêt de m’arrêter :
où donc poser ses valises ?
Le paysage que j’imagine
est sans doute à portée de main,
car mon propre chemin
est celui qui me traverse,
….je crois l’avoir déjà emprunté…
RC
J’aimeJ’aime