Vagabonde

J’ai abandonné
Le chemin sur ma gauche
Trop encombré
Le chemin sur ma droite
Trop incertain
Le chemin présent
Passe par le corps
Bravant l’espace
Il s’accorde à l’œil nu
Aux curieuses matières
Je marche
Les yeux fermés
Mollement envahie
Par les ardeurs piétinées
Le ciel dans les bras
Ne soulage pas de la désolation
Phénomènes habituels
De calques de claques
Qui pour un instant
Supportent le fardeau
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13 réflexions sur « Vagabonde »

  1. Les chemins de traverse nous livrent l’ombre du sous-bois ou la révélation d’une clairière ou le roucoulement d’une source, diversion des routes de bitume brûlant trop longtemps empruntées.

    Aimé par 5 personnes

      1. Pour le Québec, il y eut sous le Régime français une quinzaine de Morin, venus de Bretagne et du Poitou-Charente. Après, sous le Régime anglais, il y aura des Moran (Écossais d’origine) dont le patronyme sera francisé.
        Pour la France, les Morin, les Maurin, les Maurain, il y en a beaucoup vers la Bretagne et la côte Atlantique.
        Il y a aussi des Morin en Province, tout comme il y a des Morin et des Morini dans le nord de l’Italie.

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  2. Les yeux fascinés,
    je marche d’un pas prudent
    sous le chemin des étoiles.
    Il y a plusieurs façons
    de le suivre,
    car aucune carte précise
    ne m’aide à le déchiffrer.
    J’emporte quelques nuages
    sur lesquels je m’appuie,
    repousse des pans de montagne
    pour m’assurer une vue
    dégagée sur la lune.
    L’espace est trop incertain,
    et réserve des surprises
    à mesure que mon corps
    se déplace.
    Je ne sais pas exactement
    où le chemin me mène.
    – Les mages qui m’ont précédé,
    se sont arrêtés à Bethléem.
    Mais il y a bien longtemps
    ( et peut-on leur faire confiance
    aveuglément ? ) –
    Suivre sa bonne étoile
    n’aboutit pas forcément
    où l’on pensait aller,
    car les cartes du ciel
    sont trop embrouillées :
    j’ai dû éviter les voies
    les plus encombrées,
    les chemins de croix
    ensanglantés ,
    pour laisser ma pensée
    naviguer à sa guise
    Mais je ne suis pas prêt de m’arrêter :
    où donc poser ses valises ?
    Le paysage que j’imagine
    est sans doute à portée de main,
    car mon propre chemin
    est celui qui me traverse,
    ….je crois l’avoir déjà emprunté…
    RC

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